Conseil d'entretien pour cheveux Cassants et Fourchus

Cheveux cassants
Un cheveu cassant est un cheveu prématurément vieilli, dont la kératine a perdu toute son élasticité. Cette moindre résistance provient souvent de traitements cosmétiques abusifs tels que permanentes, défrisages, couleurs...

Mais le problème peut également être lié à un dysfonctionnement de la glande thyroïde, une carence en fer non dépistée, un régime amaigrissant mal conçu, pour ne citer que les causes les plus fréquentes.

Pour tester la santé de votre kératine :
Prélevez un cheveu sur votre tête puis étirez-le peu à peu, en maintenant fermement ses deux extrémités entre le pouce et l'index des deux mains.
S'il est tonique, votre cheveu va s’allonger de 20 à 30 %. Lorsque vous le relâcherez, il reprendra sa forme initiale.
En revanche, s’il se casse aisément, sans s’allonger, c'est le signe que votre Cheveux est en mauvaise santé et qu'il faut la traiter. Notre conseil : faites-la d'abord diagnostiquer, pour connaître l'origine du trouble et le soigner en conséquence.

A noter : Un cheveu cassant peut se briser à toutes les longueurs, y compris au ras du cuir chevelu, ce qui diminue d’autant le volume général de la chevelure. Mais cette diminution n’est que temporaire et les repousses ne porteront trace des altérations passées, si les cheveux sont bien traités. Il ne faut pas confondre cassure et chute de cheveux pathologique, laquelle provient d’un déséquilibre des fonctions vitales du cheveu et requiert d’autres soins, après diagnostic.

Les fourches
Les fourches correspondent aussi à un cheveu prématurément vieilli. Elles se traduisent par un dédoublement, à la pointe ou sur les derniers centimètres du cheveu, là où la kératine est la plus fragile. Si l’on veut s’en débarrasser immédiatement, une seule solution : couper les parties fourchues car aucun soin ne pourra les réunifier.

Mais avec un traitement adéquat, elles ne se reformeront pas sur les cheveux qui repousseront.

À éviter
  • Les shampooings agressifs, les brossages et séchages traumatisants pour le cheveu. Si vous ne pouvez éviter de faire un brushing, séchez d’abord vos cheveux à l’air froid, jusqu’à ce qu’ils soient pratiquement secs. N’utilisez votre brosse (avec de l’air tiède) que pour leur donner leur forme finale.
  • Les manipulations cosmétiques à répétition, qui déstructurent les couches profondes de la kératine. Si vous faites des couleurs, des mèches, des permanentes ou des défrisages réguliers, veillez à ce que les produits ne soient appliqués qu’en “raccord” sur les repousses, sans toucher aux longueurs.
  • L’association couleur et permanente ou couleur et défrisage, qui agresse trop la kératine.
  • L’utilisation régulière de produits dits "nourrissants pour les pointes", s'ils sont à base de silicones : ils déshydratent le cheveu.
  • L’utilisation régulière de laques ou de gels car ils ont tendance à affiner la kératine.
Recommandé
  • Des soins locaux réguliers (avant shampooing), à base d’hydratants végétaux et de reconstituants protéiniques. Il s'agit là de pénétrer au cœur de la kératine et de reconstruire les défenses qu’elle n’a plus.
  • En fin de shampooing, un peu de vinaigre de cidre ou de jus de citron, dans la dernière eau de rinçage, pour ôter le calcaire de l'eau.
  • Alimentation, comme pour les cheveux secs : acides gras essentiels (AGE) et vitamine E :

    • Les AGE nourrissent les couches profondes de la peau et sont indispensables à la fabrication de nouvelles cellules dans la zone de croissance du cheveu, celle qui entoure le follicule pileux et la racine.

    • La vitamine E, elle, préserve les AGE du rancissement. Plus on ingère de ceux-ci, plus on a besoin de vitamine E pour les protéger du risque d’oxydation.

    • En tandem, les AGE et la vitamine E aident donc à lubrifier le cheveu et à le rendre moins sec et moins cassant. En contiennent particulièrement : huile de noix, de pépins de raisin, de tournesol (pression à froid), de germes de blé, poissons des mers froides, œufs de poisson…

Source : clauderer
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Conseils de traitements pour Cheveux Ternes et/ou Poreux


Les cheveux ternes
Un cheveu qui brille est un signe de bonne santé, un cheveu qui manque d'éclat est le symptôme de son vieillissement prématuré...

Au microscope électronique, une tige pilaire en bon état présente une cuticule en forme d'écailles lisses et serrées. C'est ce qui lui permet de réfléchir les rayons lumineux et de briller naturellement.
En revanche, un cheveu terne présente des décollements marqués des écailles. L'irrégularité de surface empêche l’effet miroir de la lumière.

Une chevelure terne est donc synonyme d'une cuticule endommagée. A l'origine de cette altération, on trouve de multiples causes, lesquelles peuvent d'ailleurs s'additionner les unes aux autres.

Les causes externes
  • les agressions cosmétiques, telles que colorations, permanentes, défrisages,
  • le brossage ou le séchage des cheveux trop intenses,
  • les particules de calcaire qui se déposent sur le cheveu, lors du shampooing,
  • l'abus des baumes démêlants riches en silicone (laquelle s'accroche à la cuticule),
  • une exposition excessive aux rayons solaires,
  • une alimentation trop acide.
Les causes internes
  • les cheveux trop secs par nature et fragilisés par le manque de sébum,
  • une hypothyroïdie Problèmes thyroïdiens et perte des cheveux,
  • une carence en fer Carence en fer et chute des cheveux.
Les cheveux poreux
L'expression vient du monde minéral : on dit d'une roche qu'elle est poreuse (craie, pierre ponce...) lorsqu'elle présente une infinité de petits pores qui la rende perméable à l'humidité. Par extension, un cheveu poreux est un cheveu trop hydrophile. Sa porosité vient, là encore, d'une détérioration de sa cuticule qui ne joue plus son rôle de barrage naturel, devant le cortex. Plus la cuticule est altérée, voire détruite, plus la kératine du cortex "prend l'eau" facilement et perd de sa compacité.

Les symptômes
Le cheveu est terne, il sèche difficilement, se salit plus vite, “frisotte” et perd sa forme au moindre crachin. Autre phénomène, il prend et garde moins bien la coloration. Dans les cas extrêmes, lorsque la cuticule est totalement détruite, il devient même très difficile de le teindre.

Les causes
Les cheveux sont rarement poreux par nature, ils le deviennent à la suite des mauvais traitements qui leur sont infligés : permanentes, défrisages fréquents, décolorations abusives, séchages traumatisants...

Le cas des cheveux blancs
En général, les cheveux blancs sont, eux aussi, plus sensibles à l’humidité. Mais l'origine de leur porosité est différente. Explication : Le blanchiment des cheveux résulte d'une disparition des pigments de mélanine. Cette disparition entraîne un vide dans le cortex et donc une dispersion plus importante des fibrilles qui composent la kératine. La consistance du cheveu peut alors changer : il grossit en diamètre, devient plus fragile et plus poreux.

Ce que vous devez éviter
Tout ce qui fragilise, voire assassine, la cuticule de vos cheveux...
  • Les shampooings bâclés, insuffisamment rincés.
  • Le séchoir électrique trop fréquent, trop chaud, trop près des cheveux.
  • Les manipulations (permanente, défrisage, coloration) trop fortes, trop rapprochées.
Ce que nous recommandons
  • Les masques à base de chitine et de collagène végétal.
    Propriétés : La chitine est le principal composant des carapaces de crustacés, le collagène est responsable de la fermeté et de l'élasticité des tissus conjonctifs. En association, ils favorisent la reconstitution cellulaire et aident la cuticule à rétablir sa cohésion. Temps de pause : 10 minutes minimum. Dès les premiers soins, la chevelure devient plus lumineuse, les cheveux plus soyeux.
  • Pour cheveux très poreux : un masque à base de kératine organique pour blinder le cheveu, le rendre moins perméable à l’humidité et plus compact. Additionnée à un collagène et à une protéine végétale, elle aide aussi à reconstruire la cuticule.
  • Lors du shampooing, un rinçage complet à l'eau tiède, jusqu'à ce que les cheveux "crissent" sous vos doigts. En dernier rinçage, de l’eau froide additionnée de vinaigre de cidre ou de citron : cela aide à refermer les écailles de la cuticule.
  • Un séchage à l'air libre ou avec un séchoir électrique à air tiède et placé au moins à 15 cm des cheveux.
  • Pour les cheveux défrisés, reconstruire le cheveu par un apport en protéines soufrées (lesquelles sont les constituants mêmes de la kératine), de chitine et de collagène & consolider cette réparation par un complexe d'huiles végétales à fort pouvoir pénétrant, pour s'infiltrer au cœur du cheveu et le nourrir en profondeur.

Source : clauderer
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Conseils d'entretiens pour éviter les pellicules et démangeaisons

A quoi sont dues les pellicules et les démangeaisons ?

Les pellicules sont provoquées par un organisme microscopique, le pityriasis. Ce champignon, présent sur tous les cuirs chevelus, reste généralement inactif. Pourquoi se met-il à proliférer sur certaines têtes ? Les chercheurs n'ont pas encore la réponse définitive. Certains parlent de prédisposition génétique et endocrinienne, d'autres de l'acidité du Ph du cuir chevelu qui déclencherait son foisonnement.

Ce qu'il se passe normalement
Normalement, la peau du cuir chevelu, comme celle de tout notre corps, se renouvelle une fois par mois. Les nouvelles cellules se forment dans les couches profondes du derme, puis éliminent celles qui sont mortes, en les poussant à l'extérieur de l'épiderme. Cette relève s'effectue sans que nous n'y prenions garde, le changement se produisant de façon lente et non synchrone, contrairement à la mue de certains animaux.

Ce qu'il se passe avec le pityriasis
Lorsque le champignon responsable se met à coloniser le cuir chevelu, tout l'écosystème local se détraque. Sous son impulsion, le trafic cellulaire s'accélère, de nouvelles cellules se forment trop vite (en quinze jours, voire huit), elles ne laissent plus le temps aux cellules mortes de se dissoudre imperceptiblement, les forçant à s'agglutiner les unes aux autres et à s'accumuler à la surface du cuir chevelu sous forme de squames.

Pityriasis et sébum
Le pityriasis se nourrit d'acides gras qu'il va tout naturellement chercher dans le sébum sécrété par les glandes sébacées. Est-ce à dire qu'il ne s'épanouit que sur les cuirs chevelus gras ? Il les préfère mais peut également proliférer sur un cuir sec, accaparant le peu de gras qu'il y trouve et rendant le terrain (et donc les cheveux) encore plus secs.

Dans les deux cas, le pityriasis génère à son tour des acides dérivés qui irritent le cuir chevelu (d'où les démangeaisons). À ces irritations, le corps réagit en accélérant encore le processus cellulaire et la formation de pellicules, le cercle est infernal.

Les différentes sortes de pellicules

Les pellicules sèches, les plus courantes
Elles se détachent spontanément et tombent en neige sur les vêtements. Elles apparaissent plus facilement sur des cuirs chevelus normaux ou secs.

Dans cette catégorie, certaines pellicules ne sont pas dues au pytiriasis mais simplement à un cuir chevelu trop sec, dont le manque chronique de sébum "craquelle" la peau, comme une terre qui manque d'eau.

C'est le cas, par exemple, des cuirs chevelus des cheveux afros. Au diagnostic, un spécialiste peut faire la différence avec les pellicules dues au pytiriasis : les squames sont plus petits et n'ont pas le même aspect. C'est important parce que, sur ce type de pellicules, les antipelliculaires classiques n'ont pas d'effet. Le trouble est presque toujours accompagné de démangeaisons et le traitement consiste à hydrater le cuir chevelu.

Les pellicules grasses
Plus sournoises, elles se manifestent sur de cuirs chevelus trop gras et restent collées sur la tête, en plaques. Ces plaques, engluées dans la séborrhée, favorisent la formation de bactéries et entraînent souvent irritations et fortes démangeaisons.

Le pityriasis dégénère parfois en dermite séborrhéique, avec rougeurs et pellicules grasses collées, débordant jusqu’au front ou aux sourcils, plus rarement jusqu'aux narines et au menton. À ne pas confondre avec le psoriasis du cuir chevelu, trouble beaucoup plus invalidant. En cas de doute, seule une biopsie peut faire la différence.

ATTENTION !
Pellicules et chute des cheveux
L’idée que les pellicules empêchent les racines de respirer et bloquent le développement des cheveux est fausse. Les pellicules, qu’elles se détachent ou restent collées, peuvent être des symptômes aggravants d'une chute de cheveux, mais elles ne la déclenchent pas. Si vos cheveux tombent trop, il faut en rechercher ailleurs la cause et faire un diagnostic approfondi des cheveux.

Ce qui favorise leur apparition

Les facteurs sont très variables et se cumulent souvent les uns les autres.

Facteurs internes
- Surmenage et stress
- Infection, forte fièvre
- Déséquilibre hormonal
- Approche des règles
- Règles abondantes
- Sudation excessive
- Régime alimentaire trop acidifiant
- Problèmes d'assimilation digestive


Facteurs externes
- Shampooings trop détergents
- Rinçages hâtifs
- Brushings agressifs
- Teintures, permanentes, défrisages
- Abus de gels ou de laques
- Casquettes ou chapeaux trop serrés
- L'hiver (alternance du froid extérieur et du chauffage central à l'intérieur)

Ce que nous recommandons

  • Un traitement antipelliculaire qui contienne au moins un des trois principes actifs suivants :
    Antifongique Réduit le nombre de champignons (zinc pyrithione, sulfure de sélénium).

    Anti-proliférant N'agit pas directement sur la destruction du champignon mais ralentit la production anormale des cellules dermiques (goudron de houille).

    Kératolytique Décompose les liens intercellulaires, de sorte que les cellules mortes qui parviennent à l'extérieur du cuir chevelu se présentent séparées et non plus en blocs squameux (soufre, acide salicylique).

    A noter : Tous ces produits soignent bien le symptôme mais ne peuvent éradiquer définitivement le pityriasis. Celui-ci est toujours susceptible de se réactiver, sous l'effet d'un facteur interne ou externe. Pour la posologie, le mieux est de suivre la notice du laboratoire, pendant les périodes de crise.
  • Avant shampooing, une lotion hydratante, à base d’huile essentielles et de plantes aseptisante-cheveux, pour apaiser les démangeaisons, assainir le cuir chevelu et le débarrasser de sa flore microbienne, si besoin est.
  • Une hygiène accrue pendant les périodes de crise. Si le pityriasis n'est pas contagieux d'une personne à l'autre, il est cependant préférable de laver souvent votre brosse ou votre peigne car vous pouvez vous réinfecter avec eux.
  • Un laps de temps suffisamment long (15 jours, minimum) entre une permanente et une couleur.
  • La consommation de fruits frais, avant ou entre les repas, pour éviter les fermentations gastriques. Des légumes verts (ou des pommes de terre cuites à la vapeur), au moins une fois par jour, pour rendre votre alimentation moins acide.
  • Cure de vitamines : complexe de provitamine A, vitamines E et C, sélénium.
  • Et pour les adeptes du naturel...
    qui préfèrent se soigner avec des produits courants, voici quelques recettes qui marchent bien :
    1. Avant shampooing, 100 mg d’acide salicylique (aspirine), dissout dans une cuillère à soupe d’eau et appliqué sur le cuir chevelu. L'aspirine aide les pellicules à se détacher et soulage bien les démangeaisons. Une serviette chaude et humide, posée sur la tête avant l’application, facilite sa pénétration.
    2. Un dernier rinçage de shampooing avec quelques gouttes de vinaigre de cidre, pour assainir le cuir chevelu et éliminer le calcaire de l’eau.
    3. En cas de fortes démangeaisons entre deux shampooings, un massage léger du cuir chevelu, avec du jus de citron au bout des doigts, plutôt que de se gratter. Pour les cuirs chevelus des cheveux afros, mélanger le citron avec de l'huile d'olive (1/3, 2/3).

Ce que vous devez éviter

  • Les shampooings décapants, sous prétexte d’éliminer les pellicules, ou les massages énergiques, lors du shampooing, sous le même prétexte.
  • Le rinçage hâtif des shampooings. En séchant, les agents lavants du shampooing, les poussières et le sébum non éliminés par l’eau restent au contact de la peau et constituent une agression permanente pour son pH.
  • L’emploi régulier de shampooings anti-pelliculaires. La plupart sont efficaces contre le pytiriasis, à condition de les choisir en fonction de la nature de ses pellicules (sèches ou grasses). Mais ils sont à consommer avec modération. L’abus de ces shampooings risque d’avoir l’effet contraire à celui recherché : ils peuvent irriter la peau et dévitaliser les cheveux.
  • Les gels, les mousses ou les spray contenant de l’alcool : ils dessèchent et irritent la peau.
  • Les aliments qui ont tendance à acidifier le pH de la peau : trop de café, de sucreries, de laitages ou de viande rouge, la charcuterie...

Source : clauderer
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Etes-vous sûre de bien faire votre shampooing ?



Le shampooing, un geste familier que l'on croît maîtriser. Pourtant, comme le brossage des dents, il n’est pas anodin et détermine en partie l'écosystème du cheveu. À ne pas bâcler donc, Un jeu en neuf questions-réponses pour chasser vos idées reçues et réussir votre shampooing.

1) Pour avoir les cheveux bien propres, deux lavages successifs sont recommandés.

Réponse : faux

Le second shampooing est superflu, surtout si l’on se lave les cheveux plus d’une fois par semaine. Le premier shampooing lave, le deuxième décape… Cette seconde application, souvent recommandée sur le mode d’emploi, ne fait que sensibiliser inutilement le cuir chevelu et rendre les cheveux plus électriques.

En revanche, un rinçage prolongé est nécessaire, même si vous vous lavez les cheveux tous les jours, même si vous êtes pressé. Or justement, ceux qui se lavent fréquemment les cheveux ont tendance (la routine aidant) à " bâcler " leur rinçage. Pourtant, sans rinçage à fond, les cheveux sont vulnérables à la pollution de l’air et ternissent très vite.
2) Les shampooings traitants dits "antichute" peuvent guérir les problèmes de chute des cheveux.

Réponse : faux

C'est une arnaque ! Les shampooings lavent. Qu'ils le fassent en douceur, c'est tout ce qu'on leur demande, en l'occurrence ! Neutraliser une chute de cheveux requiert des actifs spéciaux, avec une action sous-cutanée incompatible avec les produits lavants. Cela dit, même des laboratoires sérieux utilisent cette appelation. Mais, dans leur cas, c'est toujours pour compléter leur gamme de produits antichute et ainsi s'assurer qu'un shampooing "x" ou "y" ne va pas venir atténuer les effets des dits produits.
3) Les shampooings traitants anti-pelliculaires sont aujourd’hui parfaitement efficaces.

Réponse : vrai

La plupart sont efficaces, à condition de les choisir en fonction de la nature de ses pellicules. Mais ils sont à consommer avec modération. L’abus de ces shampooings risque d’avoir l’effet contraire à celui recherché : ils peuvent irriter la peau et dévitaliser les cheveux.

D’autre part, les shampooings anti-pelliculaires ne soignant que le symptôme, il est recommandé de rechercher l'origine du trouble, afin de l'enrayer de façon plus durable. En cas de doute sur cette origine, il est recommandé de faire un diagnostic capillaire pour identifier le mal et le soigner ensuite en profondeur.
4) Se masser le cuir chevelu, lors du shampooing, rend la chevelure plus tonique.

Réponse : faux

Contrairement aux idées reçues, le massage du cuir chevelu, une fois le shampooing appliqué, n'est pas du tout conseillé : il risque de fragiliser les racines ou d'entraîner un excès de sébum, en excitant la glande sébacée. Mieux vaut alors malaxer en douceur ses cheveux avec le shampooing et ne pas se frotter vigoureusement la tête.

Par contre, se masser le cuir chevelu, avant le shampooing, est excellent pour stimuler son irrigation et rendre les cheveux plus toniques..
5) Les meilleurs shampooings ne sont pas forcément ceux qui moussent le plus.

Réponse : vrai

Plus les shampooings sont doux, moins ils moussent et moins ils risquent de rendre les cheveux fourchus et cassants. Ce qui ne signifie pas qu’ils ne lavent pas : la mousse est un gage d’agressivité plutôt que de propreté.
6) Les shampooings "pour bébés" sont très doux et bien adaptés aux cheveux des adultes.

Réponse : faux

L’indication "pour bébés" ne signifie pas "ultra-doux" mais peu irritant et qui ne pique pas les yeux. Ces shampooings contiennent souvent des surgraissants, utiles aux cheveux des enfants, mais qui rendent plus mous ceux des adultes.
7) Se laver trop souvent les cheveux les fait graisser ou tomber davantage.

Réponse : faux

Les bons shampooings sont aujourd’hui suffisamment sophistiqués pour permettre des lavages fréquents, quotidiens même, si l’on en éprouve le besoin. Les cheveux n’en graisseront ni ne tomberont plus pour autant. A condition de n’utiliser que des shampooings ultra-doux (avec pH neutre à 7, c'est à dire ni acide, ni alcalin) et de ne pas lésiner sur le prix : ce n’est pas le nombre de lavages par semaine qui compte, mais la qualité et la douceur du produit.

Malgré ces précautions, si les cheveux tombent trop lors du shampooing, il ne faut pas incriminer ce dernier et rechercher la véritable origine du trouble.
8) Un dernier rinçage à l’eau froide, rend les cheveux brillants.

Réponse : vrai

L’eau froide referme les écailles que le cheveu présente sur sa surface extérieure, lorsqu’il est soumis à l’eau chaude du shampooing. Ce dernier rinçage lisse la kératine, ce qui permet à la chevelure de mieux refléter la lumière et lui confère un effet de brillance.

Et si votre cuir chevelu a tendance à graisser, l‘eau froide évite la dilatation des glandes sébacées et modère la production du sébum.
9) Un peu de vinaigre, au dernier rinçage, renforce la brillance des cheveux.

Réponse : vrai

Le vinaigre aide à lisser la kératine des cheveux. Le jus de citron a le même effet, l'odeur en moins. Mais le vinaigre aide également à dissoudre le calcaire de l'eau, c'est un produit "deux en un".

Souce : clauderer
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Conseil d'entretien pour cheveux secs




Comme précisé dans notre ancien article, le sébum joue un double rôle, hygiénique et cosmétique, dans la santé et la beauté d’une chevelure : c’est l’une des cinq fonctions vitales du cheveu.

Le manque de sébum
Produit par la glande sébacée, le sébum doit normalement hydrater le cuir chevelu et lubrifier le cheveu, en l’entourant d’un microfilm protecteur, indispensable à sa bonne forme. L’insuffisance ou le manque de sébum (hyposéborrhée) fragilise le cuir chevelu et favorise irritations et démangeaisons. La kératine perd son élasticité, le cheveu devient vulnérable, cassant et terne.

Cheveux secs et âge
L'hydratation des cheveux n'est pas constante, elle varie parfois avec le nombre des années. À partir de 40, 45 ans, surtout chez les femmes, elle peut faiblir très progressivement et les graisses qui protégeaient le cheveu peuvent disparaître peu à peu. C'est un phénomène classique de vieillissement du cheveu, comparable à celui de l'épiderme.

Certaines femmes dont l'aspect cosmétique de la chevelure avait toujours été normal, se plaignent, vers la cinquantaine, de son éclat perdu. Leur cuir chevelu et la cuticule de leurs cheveux ont alors besoin d'être hydratés, exactement comme la peau du visage, par des apports extérieurs qui vont recomposer le lubrifiant physiologique que leur apportait le sébum, mais aussi les céramides de la cuticule.

Recommandé
  1. Pour le Cuir Chevelu. Application d'un lait capillaire à fort pouvoir hydratant, avec un massage pour favoriser la pénétration des actifs.

    MÉTHODE : Avant d'appliquer le produit hydratant sur votre cuir chevelu, nous vous recommandons la méthode suivante : posez une serviette humide et chaude, sur votre tête. La chaleur va améliorer la microcirculation de votre cuir chevelu et assurer une efficacité maximale du produit. Puis procédez à un massage en pincements...

    Les mains sont à deux centimètres l’une de l’autre, les doigts sont serrés. Par un mouvement de va-et-vient, rapprochez vos doigts des deux mains, comme pour pincer le cuir chevelu. Déplacez ensuite les doigts et recommencez ailleurs. Durée : une minute environ pour couvrir l'ensemble de la tête. Après avoir appliqué le produit et l'avoir bien imprégné, refaire le même massage, cette fois-ci sans la serviette chaude.
  2. Pour les cheveux. Avant shampooing, un masque à base d’huiles végétales, mais pas n'importe lesquelles. Les meilleures formules consistent en un couplage de plusieurs plantes dont les apports moléculaires respectifs vont arriver à pallier l'absence de lubrifiant naturel, en recouvrant le cheveu d'un film protecteur (plantes dites filmogènes). L’ensemble se fixe au cheveu, pour le rendre plus résistant aux cassures, plus lumineux, sans le graisser ni l’alourdir en surface.

    Attention ! Les masques pour cheveux secs n'ont aucun effet, si l'on se contente de les poser sur les cheveux comme un plateau sur une table. Au préalable, il est recommandé d'humidifier les cheveux légèrement : l'eau permettra une meilleure pénétration et un meilleur étalement des huiles.
    Il faut ensuite appliquer le masque (sur les longueurs, pas sur le cuir chevelu) et faire pénétrer le produit au sein des écailles de la cuticule, en malaxant et pressant les cheveux, mèche par mèche, pendant plusieurs secondes chacune. Insister sur les pointes. Il faut enfin garder le masque, au moins 20 minutes. Un peu contraignant, mais indispensable.
  3. Shampooing. Le remplacer, une fois sur deux, par un ou deux jaunes d'œuf (suivant le volume de la chevelure). La lécithine, corps gras dont l'œuf est composé, a la propriété d'aspirer et de retenir poussières et impuretés, sans avoir à utiliser de base lavante. Le sébum naturel est ainsi totalement protégé. Bien rincer à l'eau tiède.

    Et si vous prenez des bains de mer ou de piscine, rincez longuement vos cheveux, immédiatement après, sans attendre la fin de la journée.
  4. Alimentation. Un apport en acides gras essentiels aide à nourrir les céramides de la cuticule en formation et à rendre les cheveux moins secs. En contiennent particulièrement : huile de noix, de pépins de raisin, de tournesol (pression à froid), poissons des mers froides, œufs de poisson…

    Important également, les nutriments, par voie orale, pour cheveux secs : vitamine E et acides gras essentiels. Ceux-ci vont agir, de l'intérieur, en synergie avec le traitement local.
À éviter
  • Les shampooings trop fréquents. Si doux soient-ils, ils éliminent le peu de sébum produit naturellement.
  • Les manipulations cosmétiques (permanentes, colorations, défrisages…) trop souvent répétées.
  • Trop de soleil, surtout, s’il est accompagné de bains de mer ou de piscine : l’action conjuguée des infrarouges et du sel (ou du chlore des piscines) déshydratent le cuir chevelu, et peuvent fortement endommager une chevelure sèche, par nature.
Source : clauderer
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Conseils d'entretien pour cheveux gras



Dans tous les domaines il faut mieux comprendre pour mieux traiter. C’est pour cette raison que nous allons présenter les causes éventuelles des cheveux gras pour mieux les traiter.

Les cheveux gras sont dus à un excédent de sébum (causé par un fort afflux hormonal) sur le cheveu mais aussi sur le cuir chevelu qui provoque cet effet collant et graisseux.

Le sébum
Sur le cuir chevelu, la sécrétion de sébum est dite excessive, lorsque la sensation d’avoir les cheveux gras apparaît dès le 2ème ou 3ème jour après shampooing. On parle alors de séborrhée. Le terme d'hyper-séborrhée est réservé aux cheveux gras dès le premier jour.

Produite par les glandes sébacées, la sécrétion du sébum dépend des androgènes, à partir de la puberté. Ceci explique qu’un excès de sébum n’apparaisse pas avant l'adolescence et que, chez certaines femmes, les cheveux soient plus gras, au moment des règles (c'est l'un des troubles dermatologiques du "syndrome prémenstruel", au même titre que d'autres symptômes comme les pellicules et les démangeaisons du cuir chevelu, la peau grasse, l'acné...)

Cette production de sébum est transmise génétiquement. Pour autant, l'hérédité n'est pas seule en cause et la séborrhée est souvent largement amplifiée par plusieurs facteurs sur lesquels il est possible d'agir :
• Le stress,
• Une nourriture trop riche,
• Un entretien des cheveux mal adapté, qui stimule les sécrétions sébacées, alors même qu'on tente de les modérer (séborrhée réactionnelle).

Les symptômes
Ils peuvent se situer à différents niveaux, du plus bénin, au plus préoccupant :

Au premier niveau, l'excès de sébum rend le cheveu mou et lourd, difficile à coiffer. L'inconvénient peut être vécu comme esthétiquement très handicapant mais il est sans gravité.

Plus grave, la séborrhée peut aussi entraîner la formation de pellicules grasses. Engluées dans le sébum, celles-ci restent plaquées au cuir chevelu, favorisant le développement de bactéries et de démangeaisons.

Cas des cheveux gras à la racine et secs sur les longueurs, le sébum au lieu de se propager le long de la tige capillaire, stagne au niveau du cuir chevelu, rendant les cheveux trop gras près des racines, les laissant trop secs sur les longueurs et les pointes. Le phénomène s’explique par une altération de la kératine, dont les aspérités empêchent le sébum de glisser le long du cheveu, comme il devrait le faire normalement. Ceci concerne le plus souvent (mais pas toujours) les cheveux teints, décolorés, permanentés ou séchés avec un séchoir électrique trop chaud.

Ce que vous devez éviter
  • Pendant le shampooing : les massages vigoureux du cuir chevelu, l'eau trop chaude, la pause du shampooing et deux lavages successifs. C’est autant d’excitants locaux pour les glandes sébacées.
  • Les shampooings dits "pour bébés" car l'indication ne signifie pas "ultra-doux" mais peu irritant et qui ne pique pas les yeux. En fait ces shampooings contiennent des surgraissants, utiles aux cheveux des enfants, mais inadaptés à ceux des adolescents ou des adultes.
  • Le séchoir à température élevée, et placé trop près du cuir chevelu : il assèche artificiellement la peau et stimule d’autant la sécrétion de sébum.
  • Les produits dits “anti-séborrhéiques”, à base d’alcool, qui modifient de façon négative le pH du cuir chevelu. Les brosses ou peignes à dents serrées : ils propagent la migration du sébum sur les longueurs.
  • Le tic des mains dans les cheveux. Chez certaines ados, c'est une manie : elles ne cessent de se passer les mains dans les cheveux, ce qui favorise la migration du sébum le long des tiges pilaires et salit plus vite la chevelure. En outre, cela diffuse d'autant plus sur le visage les bactéries engendrées par l'acné, lorsqu'elles en ont.
  • Une nourriture riche en pâtisseries, confiseries, pain blanc, riz blanc, fast-food, farines et sucres industriels... bref, tous les produits céréaliers transformés industriellement ! Ce type d'aliments, selon de récentes études, déclenche une cascade d'évènements hormonaux : augmentation du taux d'insuline qui favorise la sécrétion des androgènes qui, à leur tour, libèrent le sébum qu'ils ont sous contrôle. En revanche, contrairement aux idées reçues, le chocolat et la charcuterie n'auraient pas d'influence sur les sécrétions sébacées.


Ce que nous vous recommandons
  • Les shampooings fréquents, c'est à dire autant de fois par semaine que vous en ressentez le besoin. En revanche, si vous vous lavez souvent les cheveux, ne faites qu’un seul shampooing, Le deuxième est superflu, il ne fait que sensibiliser inutilement votre cuir chevelu et risque de rendre vos cheveux plus électriques.
  • Les shampooings que vous utilisez doivent impérativement être choisis selon deux critères précis :
    . Avoir un pH neutre à 7, c'est à dire ni acide, ni alcalin, pour ne pas irriter le cuir chevelu et permettre les lavages fréquents.
    . Être "ultra-doux", afin d'éviter l'effet rebond classique (excitation des glandes sébacées, sitôt les cheveux séchés). Un bon critère de choix est le pouvoir moussant du produit. Sachez que plus un shampooing est doux, moins il mousse et moins il risque d'agresser vos glandes sébacées.
  • En cas de cheveux gras à la racine et secs aux pointes, essayez de “tenir” un jour de plus, afin que les longueurs ne soient pas en contacts trop fréquents avec le produit lavant.
  • De l’eau froide en dernier rinçage du shampooing pour éviter l'excitation de vos glandes sébacées.
  • Les masques de plantes à tannin qui s’accrochent au cheveu par affinité naturelle, le tonifient et absorbent le sébum, tout en laissant respirer le cuir chevelu. C'est le meilleur remède local contre les cheveux gras. Cependant, si vos cheveux sont secs aux pointes, il ne faut appliquer les plantes que sur le cuir chevelu et le premier cm des cheveux.
  • Une alimentation avec légumes verts et fruits frais, ils aident à éliminer les toxines. Les cures de vitamines anti cheveux gras : acides aminés soufrés, zinc, vitamine B6.
  • Un massage rapide du cuir chevelu, deux fois par semaine, sur cheveux non mouillés, avant et non pendant le shampooing. Ce mouvement aidera l'excès de sébum à s'évacuer des follicules pileux vers l'extérieur de votre cuir chevelu. Très efficace.

    Le massage en "pincements" Les mains sont à 2 cm l’une de l’autre et les doigts sont serrés. Rapprocher les doigts des deux mains, comme pour pincer le cuir chevelu. Attention, les doigts ne doivent pas déraper le long de la peau mais rester fixés sur l’endroit de la tête où ils ont été posés. Le principe consiste à faire glisser la peau le long du crâne et non les doigts le long de la peau. Durée : 1 minute, pour couvrir l'ensemble de la tête.
Source : clauderer
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